En tant qu'allégorie, ce tableau appartient au même genre que La Médecine et les autres peintures exécutées par Klimt pour l'université de Vienne. En fait, l'idée est illustrée ici de façon plus claire que dans les ceuvres issues de commandes officielles. Si on la considère comme une simple allégorie, cette ceuvre est en effet assez banale dans sa représentation traditionnelle du contraste entre l'enfance, la maturité et la vieillesse. De ce point de vue, l'élément le plus intéressant du tableau est la manière dont le peintre a traité la vieillesse, en mettant l'accent sur la laideur du corps. De plus, il a choisi de montrer la vieille femme dans une attitude exprimant l'affliction au lieu d'en faire une figure sereine ou apaisée. L'aspect le plus frappant de cette oeuvre reste cependant la richesse et la variété des motifs ornementaux abstraits, qui allaient jouer un rôle grandissant dans l'art de Klimt jusqu'en 1909 environ. 1905
Les trois âges de la femme
