Les débuts de Manet
Initié à la peinture grâce aux classiques, il fait ses premières armes en copiant les grands maîtres reconnus à l'époque : Vélasquez, Delacroix, etc.
Il expose pour la première fois deux toiles au Salon officiel en 1861 : le Guitariste et Portrait de Monsieur et Madame Manet. Les deux tableaux obtiennent un relatif succès.
Il tente d'exposer son Déjeuner sur l'herbe au Salon officiel de 1863. Refusé, il expose au Salon des refusés institué par Napoléon III. Le fait de peindre des nus au milieu de personnes contemporaines scandalise les critiques. Quelques rares esprits comme Gustave Courbet applaudissent pourtant le chef-d'oeuvre.
L'épanouissement de Manet
Manet devient rapidement un des chantres de la peinture moderne contre l'académisme ambiant. Il fréquente les artistes « indépendants » (dont Emile Zola) aux cafés Guerbois et de Bade. L'Olympia reçoit un accueil mitigé au Salon de 1865. Manet part alors en Espagne.
Après avoir peint le Fifre et l'Exécution de Maximilien, Manet se dirige vers les scènes de plein air.
La rencontre avec les impressionnistes
Manet se rapproche de l'avant-garde de l'impressionnisme. Pourtant, il refuse toujours d'être associé complètement à eux. Même s'il partage l'anti-académisme des impressionnistes, il n'adopte pas entièrement la technique de ceux-ci. Son intérêt pour la lumière, et sa palette gardent des caractéristiques qui lui sont personnelles. Il ne partage pas non plus les mêmes sources d'inspiration.
Manet termine sa vie comme un artiste reconnu mais encore incompris de la société.