La jeune femme est assise dans un café, une cigarette non encore allumée à la main. On lui a servi une gourmandise populaire, une prune à l'eau-de-vie. C'est à l'évidence une jeune ouvrière qui s'offre un instant de plaisir. Certains commentateurs l'ont identifiée comme une prostituée ou l'ont décrite une peu ivre. Mais il n'y a aucune preuve de ces deux hypothèses. La Prune est à peu près contemporain de Nana et, comme cette oeuvre, peut se référer à L'Assommoir de Zola. Tout empreint de mélancolie, ce tableau pourrait rejoindre les conclusions de L'Assommoir. les pauvres auront beau travailler et épargner, ils n'échapperont jamais au caniveau. 1878

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