Le siècle des Lumières touche à sa fin. Goya lui offre un dernier hommage en peignant la Prairie de San Isidoro, véritable Hymne à la joie de vivre. Toutes classes confondues, la population de la capitale se réunissait sur la colline de San Isidoro pour fêter le saint patron de la ville. L'imposant panorama se développe en un large éventail, que l'oeil ne peut embrasser d'un large regard. La rumeur de la foule multicolore s'élève du paysage, que dominent le Palais royal et l'église de San Francisco el Grande. Mais la joie apparente des acteurs, de même que l'optimisme du Candide de Valtaire, voile le mécontentement latent de la population. 1788

Mouvements